Ce que les bébés savent qu'on a oublié

joie super pouvoir Être soi Nov 12, 2019

Quand on regarde un jeune enfant. Est-ce qu’il a des raisons d’être joyeux ? Non, pas particulièrement. Pourtant, un bébé se lève de bonne humeur, le sourire aux lèvres. Il n’y a pas de raisons, il n’y a pas de justifications. Il te regarde, il sourit. Il regarde un inconnu, il sourit. 

Souvent vient un moment dans l’enfance ou un peu plus tard où on renonce à la joie. Il y a des gens qui ne veulent peut-être pas que tu sois joyeux. Tu as peut-être été élevé dans une maison où il n’y avait pas beaucoup de joie. Le rire, le plaisir, la liberté étaient peut-être regardés avec des gros yeux. Et toi, tu as peut-être choisi de dupliquer ceci en disant : c’est mes parents, je les aime, je les admire et c’est certainement eux qui ont raison. 

As-tu renoncé à la joie pour te mouler à la réalité des autres ? 

Qu’est-ce que ça prendrait pour que tu reconnectes à cette joie d’être, comme les bébés ? Sans raisons et sans justifications. 

Quand je vois un bébé, je le regarde et je me dis : qu’est-ce que ça prendrait pour que je puisse plonger dans son énergie qui est encore tellement une énergie de pureté, de joie, d’ouverture et de lumière. 

Alors, vas-y. Pense à un bébé. Imagine-le devant toi. Imagine-toi être comme lui : pur, joyeux, ouvert et lumineux. Regarde à quel point tu ressens de la légèreté. 

Et si tu étais la joie incarnée à nouveau ? 

Tu sais, quand on est dans la joie qui est un super pouvoir, personne ne peut nous contrôler ou avoir un impact sur nous. 

Qu'est-ce que tu choisis pour renoncer à l’abondance de la joie ? Combien de choix, de contre-choix et d’anti-choix fais-tu pour maintenir ta situation actuelle en place et justifier tout ce qui se produit dans ta vie ? 

Qu’est-ce que ça prendrait pour que tu retrouves la joie d’être toi et que tu retrouves la liberté, le rire et le plaisir que tu es ?

 

Propos recueillis par : Sylvie Dolbec
Photo : 1095178 from Pixabay