Faites attention à ce que vous dites sur les réseaux sociaux

mots pensées Oct 16, 2018

 

J’ai créé un groupe Facebook : E*3 Être en mouvement. C’est beau de lire ce que vous y écrivez, tous les choix que vous faites. Je vous encourage à continuer.

Régulièrement, il y a des commentaires de personnes qui trouvent qu’une situation ou que leur vie est difficile. J’aimerais vous proposer une nouvelle façon d’aborder les choses.

Comment pourrais-je faire les choses autrement?

Pensez-y. Chaque fois qu’on fait un commentaire « négatif », on est dans l’affirmation. La conclusion. On ne laisse aucun espace à d’autres possibilités.

Quand vous prenez conscience que c’est une journée difficile, prenez un moment d’arrêt et demandez-vous « Quoi d’autre est possible? » « Qu’est-ce que je pourrais faire pour que ce soit moins difficile? » « Comment je pourrais améliorer mon sort? » « Qu’est-ce que je pourrais faire, manger, boire, écouter, regarder qui pourrait améliorer mon moral? »

Il va toujours y avoir des journées moins intéressantes ou même difficiles. Personne n’est à l’abri.

J’aime toujours me référer à des gens qui traversent de « vrais » drames (par exemple, ceux qui ont le cancer, une maladie chronique ou ceux qui ont tout perdu dans une catastrophe) qui font des choix pour prendre la responsabilité de leur attitude et de ce qu’ils font à partir de la situation dans laquelle ils sont. Ils ne peuvent pas changer la situation, mais ils peuvent poser des actions pour se faire du bien malgré tout, pour diminuer les aspects négatifs, pour la rendre plus légère.

Je respire, je suis en vie, qu’est-ce que je choisis?

Je pense qu’on a un côté drama queen extrêmement intense. Quand quelque chose n’est pas parfait, on pense que c’est une catastrophe et on se décourage.

Vous avez le droit de l’écrire sur Facebook, mais je vous invite à y réfléchir. Observez votre énergie. Quand vous écrivez cela, est-ce que ça l’élève, la maintien ou la diminue?

Les commentaires que vous recevez : « Pauvre toi. Moi aussi c’est dur. C’est tout le temps comme ça, etc. » Est-ce que ça vous fait du bien, ça vous rend neutre ou est-ce que ça vous tire vers le bas? Ça peut nous réconforter quand ça nous tire vers le bas parce que ça nous permet de rester dans notre rôle de victime.

Je ne suis pas à l’abri d’être dans un down, mais j’ai remarqué que chaque fois que je l’écris, je l’amplifie! Je me suis rendu compte que quand les gens commentent ce genre de publications, ça me tire vers le bas.

C’est un choix qu’on a. Il se peut que vous viviez des choses horribles et que vous ayez besoin de le partager. Il n’y a pas de bon ou de mauvais. Ce n’est qu’un choix.

Quand ça ne va pas bien, rappelez-vous :

C’est dans la plus grande noirceur qu’on voit le plus d’étoiles. 

 

Ma suggestion

Quand vous vivez une situation difficile, je vous suggère de demander aux gens comment ils font pour aller mieux dans ce genre de situation. Comment font-ils pour que ça passe mieux, que ça se règle plus vite?

On est tous capables de changer notre façon de penser.

J’ai trouvé que chaque fois que je faisais une publication négative, ça ne m’apportait rien, alors je l’effaçais peu de temps après.

On a toujours le choix dans l’adversité.

Parfois ça nous sert d’être une victime. De se faire plaindre. On aime ça, ça nous conforte. Demandez-vous : « Est-ce que ma vie est vraiment si difficile? » Et si oui, « Est-ce que c’est le résultat d’une série de choix ou de non-choix que j’ai faits avant? »

On peut tout le temps choisir ses pensées. Rendre les choses légères et moins lourdes.

L’automne, l’absence de soleil, les jours plus courts, le froid, tout ça a un impact réel sur certains, dont moi. Je dois tout faire pour garder mon moral au mieux. Je vais tout faire pour minimiser les impacts : marcher dans le bois, surveiller mon alimentation, de la luminothérapie, de la vitamine D.

Je vais me demander : « Quoi d’autre est possible ? » « Qu’est-ce que je pourrais faire? »

Prenons conscience des mots que nous utilisons et attirons la lumière avec ceux que nous choisissons. -Merveille Brousseau