Ce qu’on pense être notre plus grand tort est en fait notre plus grande puissance

faiblesse force trésor Sep 01, 2020

 

As-tu des faiblesses, des défauts ? Comment te sens-tu quand tu penses à ceux-ci ?

Pas très bien ? « Moins que… » ? Il faut corriger ça ? 

On entend tout le temps ça : corrige tes faiblesses et tu vas devenir une meilleure personne. 

J’ai envie de te proposer une autre façon de voir la chose : 

Ce qu’on pense être notre plus grand tort est en fait notre plus grande puissance. On pense que c’est notre faiblesse, qu’il faut la corriger, corriger notre lenteur, le manque de structure, notre timidité, etc. Regarde qu’on appelle une faiblesse et demande-toi plutôt quelle est ta capacité derrière ceci ?

Qu'est-ce que je refuse de voir, de percevoir, de recevoir à propos de moi? Par rapport à ceci?

Aujourd’hui, amuse-toi avec ça, sans jugement, sans compétition, sans attente, sans résistance, sans t’aligner avec quoi que ce soit. 

Mon exemple : ça fait 20 ans que je dis que suis désorganisée. Quel est le trésor derrière ceci ? 

En y réfléchissant bien, j’ai compris que ma force n’était pas dans l’organisation, mais plutôt dans l’instant présent. Quand j’essaie d’organiser, je m’embrouille, mais dès que j’ouvre ma caméra pour faire un coaching en direct, toutes mes capacités se déploient et se dévoilent. Tout est clair !

Là où tu te juges le plus, cache le plus beau des trésors.

Partout, où tu te juges il y a juste un trésor qui veut naitre. J’aurais pu continuer à me juger d’être désorganisée (et je le faisais encore il n’y a pas si longtemps). Maintenant, je sais que c’est ma plus grande force que de pouvoir être à mon meilleur DANS ce qui pourrait sembler être de l’improvisation. 

Et si aujourd’hui, au lieu d’être en résistance face à nos faiblesses, on était en ouverture et on prenait ce jugement-là qui est en fait un cadeau, qui est en fait un trésor et que nous nous demandions : qu’est-ce qui se cache derrière ceci ? 

Quel est le trésor caché derrière ta plus grande faiblesse ?

 

Propos recueillis par Sylvie Dolbec