La fois où je me suis libérée d'une croyance limitante en direct en coaching en robe de chambre

croyance limitante kaboom libération Mar 04, 2019
 

 

C'était un matin la semaine dernière avec mes Barb*humains du programme E*3.

Oui ça c'est passé en direct.

Je posais des questions pour débloquer un sujet bien précis. Et là ! il y a eu ZE moment ou j'ai tout compris.

Ça a fait comme un feu d'artifice dans ma tête. "BOOM"! C'était magnifique et ensuite tout était différent.

D'autres capsules ici : https://www.youtube.com/karinechampagne1

 

Voici la transcription de ce coaching qui a été tellement révélateur pour moi.

Il faut que je vous raconte quelque chose d’intéressant qui s’est produit hier en lien avec le jugement. Je me suis vraiment jugé durement toute la journée, à remettre en question mes compétences au niveau de la conscience, de ma gentillesse. 

J’ai une facture en souffrance depuis plusieurs mois. Même après avoir envoyé plusieurs messages de suivi, c’est compliqué. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis toujours pas payée. 

Hier, le vase a débordé. J’ai écrit un courriel en caractères gras. Un caractère gras, ça veut dire que je crie et j’avoue humblement, que le courriel a peut-être été écrit avec un petit peu d’anti-conscience ou d’inconscience. J’ai envoyé ce courriel parce que j’étais suis outrée du peu de suivi qu’il y a eu par rapport à ce dossier-là. 

Peu de temps après, ils me répondent en disant « Je ne comprends pas pourquoi tu réagis comme ça. Tu t’irrites pour rien. Il manque telle chose et telle chose pour finaliser le dossier et c’est de ta faute et bonne continuation... » Et là, je me suis sentie coupable, de ne pas avoir été assez gentille, de ne pas avoir relu mon courriel, etc. 

Finalement, j’ai de la misère à voir de quel côté il faut que je me positionne. Probablement que j’aurais pu écrire le message autrement, je n’avais pas besoin d’aller dans le caractère gras et je n’avais pas besoin d’être écrasante ni d’utiliser cette méchanceté-là pour envoyer ce courriel. Je suis capable de reconnaître ça. En même temps, je pense que c’était requis d’être moins mielleuse qu’auparavant. Bref, l’impact de ce courriel-là, avec la réponse qu’il a entrainée, fait que je me suis sentie coupable toute la journée. 

Ça a fini par se tassr. J’ai trouvé l’expérience intéressante. Je vous la partage juste pour vous dire que je suis encore dans le jugement de moi-même. Et que je suis encore dans le jugement des autres. Est-ce que je veux vraiment rester accrochée à ce qui s’est passé ? Non. 

Ce matin je me sentais déjà mieux. Je me suis rendu compte que parfois, c’est requis de montrer les crocs, de montrer sa puissance, de dire que ça ne fonctionnera plus comme ça, mais je pense, avec bienveillance, que j’aurais pu le faire avec plus de finesse. Voilà, c’est ce que j’avais envie de vous partager. 

J’essaie de me challenger, de m’observer. Je me suis rendu compte que c’était vrai que j’avais pris de l’inconscience pour écrire le courriel. 

Je pense que quand on aspire à faire du développement personnel, on ne s’entraine pas à devenir parfait. On s’entraine à ajouter de la conscience dans ce que l’on fait. 

Je suis consciente que dans l’état où j’étais (j’avais peu de temps pour écrire, j’étais en maudit, etc.) j’ai choisi de quand même écrire le courriel. J’aurais dû prendre du temps et réfléchir. J’aurais peut-être dû attendre 20 minutes avant de sauter dans la conclusion et de procéder à l’envoi du courriel. J’aurais pu prendre le temps de me relire à tête reposée, j’aurais pu… il n’y a pas de bon ou mauvais et je n’ai pas envie d’aller dans le jugement ni dans le tort de moi. Il s’agit juste de prendre conscience qu’il y avait d’autres options que celle que je voyais comme la seule sur le moment. 

Quand il se passe quelque chose dans la vie, que je sois bête, pas fine, ingrate, etc., pour ramener la conscience, je me demande : « quoi d’autre est possible ? » Le plus important là-dedans c’est que oui, je me suis sentie coupable, mais je n’ai pas envie de trainer cette culpabilité-là. J’ai juste envie de me dire : OK voilà ce qui est fait, POC POD. Et en même temps, je comprends qu’ils me niaisent. Qu’est-ce que j’ai rendu de si vital, précieux et réel à propos d’envoyer un courriel bête et méchant ? Tout ce que ça fait remonter Karine, souhaites-tu le détruire et le décréer ? Oui. POC POD. 

J’ai trouvé l’expérience intéressante et je me disais « c’est très cool de faire un coaching sur le jugement aujourd’hui, et de choisir cette journée pour péter un plomb comme ça fait longtemps que je n’ai pas pété. » 

C’est dur quand on est spontanée. 

Tu sais, je pourrais me cacher derrière ma spontanéité. Ce que j’ai aimé de l’événement d’hier, c’est que je le savais que ce n’était pas correct. Je savais que je ne devais pas l’envoyer, mais je l’ai fait quand même. Je savais en l’écrivant que ce n’était pas top et que je risquais d’irriter profondément. Irriter, je peux l’assumer, mais je peux les irriter en restant gentille… Je pense que je manquais de conscience. 

Mon message en fait c’est : s’assumer, prendre conscience puis dire OK, est-ce que c’est comme ça que je veux vivre ? Est-ce que c’est comme ça que j’ai envie de répondre aux gens ? Et, est-ce que j’ai acheté ça comme façon de faire pour me faire entendre ? Ahhh ! 💥 C’est en plein ça ! Je m’auto coach avec vous!!! 💥 C’est le mensonge que j’ai acheté : qu’il fallait faire comme ça pour me faire payer ou pour me faire comprendre. 

Combien de mensonges as-tu achetés selon lesquels il fallait utiliser la colère, les caractères gras et les cris pour faire entendre ta puissance ? OMG! Ça me rentre dedans en tabarnouche. Est-ce que qu’un être infini réagirait ainsi ? Pas du tout ! 

Ah ça me rend toute pleine de gratitude les amis, de voir que c’est ce que j’ai acheté pour me faire comprendre, utiliser la colère et le caractère gras, c’est ce qu’on utilise souvent comme façon de se faire comprendre.  

Alors pour moi, le développement personnel, la conscience, ce qu’on fait ensemble ce n’est vraiment pas dans l’objectif d’être parfait ni d’éviter toutes ces réactions. Tant mieux si on ne réagit pas. Est-ce que je peux arriver là ? Peut-être. Quoi d’autre est possible ? 

Ce que j’aime, ce que je viens de faire avec vous, les 103 personnes/thérapeutes qui sont branchées sur l’énergie, c’est juste dire : OK, c’est ça qui s’est produit. Je pensais que la colère, les cris et les caractères gras étaient requis pour me faire payer et me faire comprendre.  

C’est tellement tripant. Vous savez hier, j’étais dans le jugement par rapport au fait d’avoir écrit ce courriel-là sans trop comprendre pourquoi je l’avais fait. Et là, juste de parler à voix haute, poser des questions... Si j’y avais pensé, j’aurais pu parler à Sophie qui est ma bonne amie avec qui on échange et on fait de la facilitation puis c’est juste d’aller voir, ce que c’est. Où est bloquée l’énergie ? Sur le courriel ? Combien de fois, on a été engueulés, combien de fois, on s’est fait crier après, pour régler des choses. Puis là, c’est quand tu comprends que c’est là que tu as acheté cette façon de faire, c’est une grande révélation!! J’en suis sans mots.  

Bon, je voulais faire le coaching sur le jugement, mais on dirait que ça a bifurqué. C’est fantastique, le moment aujourd’hui est fantastique.  

Il aurait peut-être fallu que je me tourne la langue 7 fois, ou que j’attendre 24 h, je n’ai pas de point de vue intéressant sur ce qu’il faut faire et ne pas faire. Juste de prendre conscience que c’était ma façon de me faire entendre. 

Je me pose la question : « Est-ce la bonne façon de m’exprimer ? Est-ce qu’un être infini écrirait ceci ? Quoi d’autre est possible ? » 

Je vais être douce avec moi, je suis tellement libérée, c’est fou l’effet que ça fait quand tu libères une croyance. C’est exactement ce qui se produit. C’est comme « OK, c’est ça, c’est tout, ce n’était que ça. » OMG! On vient d’assister à une libération et souhaitons que certains d’entre vous avez eu une libération aussi. 

 

Je vous embrasse xxx

 

 

Transcription Sylvie Dolbec