La transition des saisons

Oct 19, 2021

 

Si tu me suis sur les réseaux sociaux, tu sais que le thème que j’aborde au mois d’octobre est celui des transitions. Les transitions, ça peut prendre plusieurs formes. La semaine passée, j’ai parlé de la mort comme d’une transition.

Cette semaine, je te parle de la transition des saisons.

Octobre est un puissant mois de transition dans le sens où c’est le début de l’automne, la fin d’un cycle au niveau de la nature, les feuilles qui tombent, le changement de couleurs. On est vraiment en période de transition et c’est absolument magnifique et délicieux pour les yeux.

Il y en a plusieurs, cependant, pour qui ça va faire ressurgir, peut-être des antécédents d’états dépressifs, comme la dépression saisonnière. Qu’est-ce que ça prendrait pour que le mois d’octobre soit simplement un mois de transition pour toi et que tu puisses te dire : OK, je suis en transition. Entre une saison et une autre, entre un changement d’heure et un autre, entre un changement de clarté et de luminosité. Corps, de quoi as-tu besoin pour vivre cette transition avec douceur ?

Hmmm, ressens-tu combien cela crée plus d’aisance et d’ouverture quand on parle de transition comme ça ?

L’automne, ce n’est pas la fin de la nature, c’est début d’un nouveau cycle.

Oui, il va y avoir une période de gestation, mais après !!! Mmm c’est lumineux, c’est magnifique, c'est le printemps. Alors comment puis-je préparer mon corps à cette transition de l’automne vers l’hiver et ensuite vers la renaissance qu’est le printemps !

J’ai longtemps acheté que dès que les mois d’octobre et novembre arrivaient, je tombais en dépression saisonnière. Pendant longtemps, j’ai bataillé avec ceci jusqu’à ce que je me rende compte que ce n’était pas ça du tout. Je me programmais avec une dépression saisonnière. Je l’attirais presque avec ma fréquence, ma vibration, mes mots, mes émotions. Je la créais de toutes pièces.

Je disais : Oh mon Dieu ! Moi, ça m’affecte. Ça me fait ci, ça me rend fatiguée, etc. Et là, j’y allais avec toutes mes croyances et les fausses croyances que je pouvais nommer et ça le créait réellement. Ainsi, je me donnais raison.

Combien de fois t’es-tu donné raison en créant ce que tu avais dit qui se produirait.

Du moment où j’ai dit OK, c’est terminé pour moi, j’ai choisi de voir l’automne comme une transition. J’ai choisi de jouer cela avec beaucoup plus de légèreté et j’ai questionné mon corps :

  • Qu’est-ce que ça prendrait pour que cette transition se fasse avec légèreté ?
  • Corps, qu’est-ce que tu as envie de faire ?
  • Qu’as-tu as envie de manger ?
  • Qu’as-tu as envie de boire ?
  • Est-ce que tu as besoin de plus de vitamines ?
  • As-tu besoin de plus de douceur, peut-être un massage, un bain chaud, une tisane ?
  • Est-ce que tu as besoin de luminothérapie ?

Il n’y a pas de bon, pas de mauvais. Il n’y a pas une méthode à suivre ni une seule stratégie claire. Il n’y a que des questions.

Est-ce que tu es prête à poser des questions à ton corps ? À te demander de quelle façon tu veux vivre la transition. Qu’est-ce qui va te faire du bien ? As-tu envie de respirer davantage. Habiter ton corps encore plus. Être encore plus présent aux signaux que ton corps envoie.

En coaching, je parle souvent de l’importance de la présence. Au lieu de nécessairement dire : ah ! Ça y est, c’est la dépression saisonnière. Je ne me sens pas bien, je ne vais pas bien, ça va durer tout l’hiver, qu’est-ce que ça prendrait pour que tu puisses percevoir le changement d’énergie dans ton corps s’il y a lieu ? Qu’est-ce que ça prendrait pour que tu questionnes ce changement d’énergie : ah, tiens, je suis un peu plus fatiguée en ce moment. Je vais poser des questions à mon corps pour voir ce qui est requis pour lui ?

Alors oui, il faut revoir notre façon de faire avec notre corps. Il faut peut-être aussi jouer davantage avec toutes les formes de transition en se rendant bien compte, en reconnaissant et en se souvenant qu’il ne s’agit pas d’une fin en soi, mais simplement d’une étape vers autre chose. Se poser des questions, revoir tout ce qu’on sait, laisser aller, certains paradigmes et créer de nouvelles possibilités.

 

Propos recueillis par Sylvie Dolbec
Photo : 
Klemen Valjavec 

 

Comment serait ta vie si tu relâchais toutes tes peurs et tes croyances face aux transitions?
 
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