Sais-tu ce que tu veux ?

commander demander Être clair Oct 01, 2019

 

J’aimerais t’inviter à verbaliser ce qui est requis pour toi. Quand je rencontre les gens, en coaching et en rencontre individuelle, je leur demande : Qu’est-ce que tu voudrais obtenir de cette séance ? S’il y avait quelque chose que tu voulais obtenir de cette session, ce serait quoi ? Je pose cette question chaque fois, parce que je veux que la personne verbalise ce qui est requis. Très souvent, les gens ne savent pas quoi répondre. 

Moi, je crois que si tu veux que le changement se présente dans ta vie, il faut que tu le commandes. Il faut que tu saches ce que tu veux changer. Je t’invite à te poser des questions pour éclaircir ça. « Qu’est-ce que je pourrais ajouter dans ma vie qui m’apporterait plus de satisfaction ? » « Qu’est-ce que je pourrais enlever de ma vie qui la rendrait plus légère ? » « Qu’est-ce que je pourrais changer dans ma vie qui me permettrait de m’épanouir davantage ? » 

Pour que des changements s'opèrent, il faut que tu saches ce que tu veux, il faut que tu le commandes. Tu dois le dire clairement, tu dois le verbaliser. Il faut que tu le sentes spiner dans tes cellules. C’est là qu’il peut y avoir vraiment un impact, et un changement d’attitude. 

Tu sais, la conscience, ce n’est pas nécessairement confortable. Changer ce n’est pas nécessairement confortable. Une partie de toi peut se mettre en résistance et vouloir que tu arrêtes. À ce moment là, demande : « Si je ne passe pas cette étape-là maintenant, qu’est-ce qui va se passer dans cinq ans ? Comment sera ma vie dans cinq ans ? Si je traverse cette étape-là, que je l’embrasse avec gratitude et que je plonge ? Comment va être ma vie dans 5 ans ? » Tes réponses à ces questions rendront ta situation plus claire.

C’est ce que j'expérimente à temps plein depuis 13-14 mois et ça a fait une si grande différence dans mon attitude, dans mon énergie. 

J’ai choisi d’expérimenter et de commander le changement dans ma vie.

Et la vie me le rend au centuple!

 

Propos recueillis par Sylvie Dolbec

Photo : Kei Rothblack